La musique traditionnelle vietnamienne n’est pas la plus connue cependant le pays compte cinq sortes de musiques traditionnelles reconnues par l’UNESCO en tant que patrimoines immatériels : musique de Nha nhac, gongs du Tay Nguyen, Le ca trù (chant des courtisanes), Les chants populaires “Quan Ho” et les chants à l’entrée de la maison communale (hat xoan).
La musique traditionnelle vietnamienne n’est pas la plus connue cependant le pays compte cinq sortes de musiques traditionnelles reconnues par l’UNESCO en tant que patrimoines immatériels : musique de Nha nhac, gongs du Tay Nguyen, le Ca tru (chant des courtisanes), les chants populaires Quan Ho et les chants à l’entrée de la maison communale (Hat Xoan).
La Nha nhac
La Nha nhac est un genre musical royal avec des paroles précieuses accompagnées de danses fastueuses. Elle symbolisait l'éternité du pouvoir royal et la prospérité de la dynastie, c’est pourquoi les dynasties monarchiques ont toujours fait grand cas de cette forme musicale. Selon les annales historiques, cette musique est née sous la dynastie des Ly (1010 - 1225) et a prospéré jusqu’à la dynastie des Nguyên (1802 - 1945), la dernière de l’histoire féodale du Vietnam. La Nha nhac des Nguyên a été appelé « musique de cour de Huê », car cette dynastie a fixé sa capitale à Huê où elle est restée pendant 143 ans, jusqu’à sa chute en 1945.
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Les gongs du Tay Nguyen
Les gongs du Tay Nguyen sont une forme de musique provenant de la région centrale du Vietnam, le Tay Nguyen. Vraiment populaire dans les activités communales des groupe ethniques comme les Gia Rai, Ede Kpah, Ba Na, Xo Dang, Brau, Co Ho, etc... Le Gong est un instrument de musique spécial en alliage de laiton ou en mélange de laiton et d'or, d'argent et de bronze.
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Le Ca Trù (chant des courtisanes)
Le Ca Trù (chant des courtisanes) était très à la mode au début du XVe siècle. Il y a connu des hauts et des bas, mais s’est néanmoins transmis jusqu’à maintenant. Il reste un art traditionnel parmi les plus connus du pays. Le ca trù (chant des courtisanes) était très à la mode au début du XVe siècle. Le Ca Trù est apparu sous la dynastie Lý, au XIe siècle. Au départ, il était appelé Hát Khuôn et était joué lors des rites royaux ou religieux. Plus tard le style s’est répandu dans divers événements comme les banquets ou mariages sous le nom de Hát Hàng Ho. Le ca trù utilisait des castagnettes en bambou comme principal instrument et les spectateurs accompagnaient le chanteur avec des toms.
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Les chants populaires Quan Ho
Les chants populaires Quan Ho sont une manifestation spécifique de Bac Ninh, comme autrefois sous l’appellation de Kinh Bac, terre d’histoire et de culture ancienne. Musique populaire essentiellement vocale, le Quan Ho tel qu’il est encore pratiqué dans quarente-neuf villages du Bac Ninh et Bac Giang, se chante à l’unisson. Les fêtes de Quan Ho sont organisées principalement à partir du 4e jour du 1er mois lunaire jusqu’à la fin du second. Pami lesquelles, la fête de la colline du Lim au 13e jour du 1er mois lunaire du village Lung Giang (commune de Noi Due, district de Tien Son, Bac Ninh) est la plus réputée et attire toujours un grand nombre des participants.
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Les chants à l’entrée de la maison communale (Hat Xoan)
Dans la province de Phu Tho où se trouvent les vestiges des rois Hung, fondateurs de la nation vietnamienne, le Hát Xoan ou le Hát Cua Dình (chant à l’entrée de la maison communale) est entré dans les mœurs. À l’arrivée du printemps, à l’occasion du Nouvel An ou lors des fêtes villageoises, artistes et amateurs chantent pour honorer les rois fondateurs Hùng, les génies tutélaires des villages, la nature, la vie et le travail. Au-delà de leur chant se dégage encore l’aspiration de bénéficier d’un temps favorable aux cultures et des moissons abondantes.
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