De nombreuses fêtes, évènements et célébrations ont lieu chaque année au Laos, offrant des occasions aux visiteurs de s'immerger dans l'ambiance joyeuse et dans la riche culture laotienne. Voici donc une sélection de quelques fête au Laos le long de l'année pour vous aider à planifier votre voyage.
Nouvel an lunaire : Mi-janvier ou début février, mêmes dates qu’en Chine.
Boun Bang Fai - Fête des fusées : Cette fête a lieu durant la pleine lune de mai. C'est une fête païenne qui célèbre la fécondité et un appel à la pluie après la saison sèche.
Courses de bateaux Boun Ok Phansa : Le 5 octobre. Des courses de bateaux sont organisées au fil du Mékong et les embarcations sont ornées de fleurs et de bougies.
Nouvel an bouddhiste : Du 13 au 18 avril. Cette fête symbolise la mort de Bouddha selon la tradition bouddhique, que les écrits font remonter à Vaisâkha (le mois d’avril-mai) 480 ans avant notre ère. Bien qu’il n’y ait officiellement que 3 jours chômés, la fête dure près d’une semaine. Les 3 jours sont ainsi décomposés : le dernier jour de l’année, le premier jour de l’année, et entre les deux un jour sans année, le jour de l’anniversaire de la mort de Bouddha durant lequel il est strictement interdit de travailler. Les habitants de Luang Prabang en profitent pour se baigner dans le Mékong, pour se purifier de toutes les erreurs, fautes et autres actions négatives pour le Karma. Toutes les activités du pays sont alors concentrées autour des pagodes. On sort les statues du Bouddha que l’on asperge avec l’eau lustrale consacrée par les bonzes. Le nouvel an coïncide avec la fête de l’eau. Les rues sont donc le centre d’une agitation inhabituelle, puisque tout le monde se bénit et se purifie en s’aspergeant d’eau.
Fête des lumières (Lai Heua Fai) à LuangPrabang : Le 2 décembre. Elle commémore la révolution de 1975. Plusieurs cérémonies formelles ont lieu durant cette période.
Nouvel an H’mong : Entre le 1er au 31 décembre. Les Hmongs mettent des costumes de fête multicolores et jouent de la musique avec des instruments traditionnels. Des combats de bœufs ont lieu ainsi que des compétitions de sports comme le tir à l'arbalète.
Fête nationale : Le 2 décembre.
La cérémonie de baci : Les laotiens célèbrent régulièrement la cérémonie de soukhouane, appelée aussi cérémonie du baci. Le but de cette cérémonie, dirigée par un vieux sage choisi comme officiant, est d’effectuer le "rappel" des éléments d’âme ("khouane") de notre corps. Chacun de nous possède une âme dans chacune des 32 parties de son corps. Il est dit que ces 32 khouanes de nos corps ont tendance à se disperser dans la nature. On les rappelle afin qu’elles ne nous fassent pas défaut. Après avoir rappelé les 32 khouanes, le sage attache aux poignets les fils de coton blancs afin de les retenir et formule ses vœux. Aujourd’hui, le baci est devenue une cérémonie intime qui marque tout événement de la vie : mariage, construction d’une maison, naissance, à l’occasion du départ de quelqu’un ou pour son arrivée après un long voyage, le baci est en même temps source de bénédiction.
L’élément central de cette cérémonie est le Phakouan. C’est un objet que l’on dispose au centre des convives, il est fait de feuilles de bananier et est orné de soucis, de fils de coton, de bougies et d’encens. Selon le contexte dans lequel se déroule la cérémonie, on peut aussi trouver de la nourriture et des boissons ; des sucreries, des gâteaux de riz enveloppés dans des feuilles de banane, des fruits, un poulet bouilli ou encore des œufs durs qui sont utilisés comme offrandes. Les participants s’assoient autour du Phakouan et joignent les mains dans une prière pour ainsi capter le flux positif de la cérémonie et donner la preuve de leur fraternité. Une personne âgée, appelée Mophone, est assise au milieu de tous les participants pour diriger la cérémonie. Il est le premier à allumer les bougies, joint ses mains pour prier et pour s’adresser aux divinités, à la fois en Pali et en Lao. Une fois le rituel terminé, le Mophone noue un fil blanc autour des poignets des fêtés tout en murmurant ses meilleurs vœux, imité ensuite par le doyen du village. La tradition veut que chaque invité garde ces fils trois nuits, après quoi ils peuvent être enlevés et conservés dans un lieu sûr, afin que les vœux accompagnent son destinataire tout au long de sa vie.